Nice. Ce nouveau glacier propose une recette originale : "Quelque chose de différent" (2024)

Olivier et Sylvain sont impatients. Ces deux entrepreneurs installent leur nouveau concept-store où se mêleront trois activités. Mais celle que tout le monde signe le début de l’été (qui a encore du mal à pointer le bout de son nez).

Ce samedi 25 mai 2024, ils ouvrent officiellement le glacier «Frisson» en plein cœur du Vieux-Nice (Alpes-Maritimes), 8 rue Francis Gallo. On les a rencontrés la veille du jour J.

La glace en alliant «culture, exclusivité et rareté»

Formés dans des concepts-stores de luxe parisiens très connus, chez «Colette» et «Nous», Olivier Breton et Sylvain Brondel ont le sens du détail. Dans leur nouvelle boutique qu’ils ouvrent dans les rues pittoresques de la vieille ville, le merchandising est impeccable, la décoration épurée.

On avait envie d'ouvrir quelque chose sans investisseurs, tout seuls de A à Z. On avait à cœur de faire quelque chose autour de la nourriture, tout en alliant ce qu'on a appris, la culture, l'exclusivité, et la rareté. On utilise ces codes ici.

À commencer par les glaces, l’activité principale, qui seront disponibles en vitrine dès demain. Une quinzaine de saveurs vont être proposées.

Des glaces au lait de bufflonne

Mais les glaces de «Frisson» sont différentes des autres, c’est là toute l’idée : elles sont fabriquées à base de lait de bufflonne. «C’est un produit qui contient beaucoup de matières grasses, ce qui évite d’ajouter des œufs ou de la crème. C’est plus léger en bouche. On n’a pas cette sensation de trop sucré», décrit le commerçant.

Pourquoi la glace ? «C’est venu d’un voyage d’Olivier en Sicile, qui a été une révélation gustative». Puis, comme le souligne ce dernier, «c’est un produit fédérateur, peut-être même plus que la pizza».

Les parfums – aussi des sorbets – resteront d’abord classiques, «sans trop partir dans des choses folkloriques». En vitrine, on retrouvera les éternels vanille, chocolat, fraise, pêche blanche, coco, ou encore fleur d’oranger.

Du café qui vient de… Nice !

Le fil conducteur : faire du basique mais du basique très bon, voire «premium», comme ils aiment bien le dire. Et pour cause : «Frisson» n’est pas seulement un glacier. Il fait aussi coffee shop depuis son ouverture en janvier dernier.

Et ils n’ont pas eu besoin d’aller bien loin pour trouver leur «or noir». Olivier et Sylvain se fournissent chez «Café Indien», dans la rue Pairolière du Vieux-Nice, pour leur gamme de cafés torréfiés.

Le concept abrite un troisième volet : la culture. Les deux associés exposent et vendent des magazines de design, de mode ou de photos. Une sélection très «pointue».

«Il y a de la place pour tout le monde»

«On voulait réinterpréter le glacier, sans prétention. Faire un truc sympa, moderne, donner une vraie expérience avec de la glace, du café et de la culture», détaille Olivier. Frisson est implanté à quelques pas seulement de la place Rossetti, cernée par des institutions niçoises : Fenocchio et Azzurro. Alors, comment se démarquer ?

Ce n'est pas le même produit. On propose quelque chose de différent, on est un lieu différent. Puis nous sommes contents de les avoir à côté. Il n'y a pas de concurrence, nous avons à cœur de travailler avec tout le monde, il y a de place pour tout le monde.

Sylvain y voit même une opportunité. «C’est intéressant au contraire de ne pas être loin. Quand les gens veulent manger une glace, ils vont sur la place Rossetti. Cela permet aussi de capter la clientèle.»

3 euros la boule, 5 euros les deux

Les cornets sont fabriqués à Lyon, par une biscuiterie, les glaces conçues dans le sud de la France, à Aix-en-Provence. Les tarifs sont fixés à 3 euros pour une boule de glace, 5 euros les deux. «C’est une volonté de notre part que tout le monde puisse s’offrir une glace de qualité».

Des toppings (fruits frais, pistaches, gingembre…) pourront être ajoutés sur les gourmandises glacées. Ce samedi, les trois concepts seront enfin lancés. Du stress mais aussi de l’impatience : «On fait un truc qu’on aime, on s’amuse, on est super contents».

Tout n’était pas encore prêt pour l’inauguration, des commandes se faisant attendre. De quoi procurer aux deux entrepreneurs, déjà, quelques frissons.

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